La question que se pose une majorité de français au regard du contexte économique est la suivante : est-il encore possible de devenir propriétaire de son logement ?
Plusieurs facteurs cumulatifs expliquent cette inquiétude dans un marché ou seul 60% des français sont effectivement propriétaires de leurs logements et dans lequel le gouvernement d’Élisabeth Borne tarde à prendre conscience de l’ampleur du sujet.
Tout d’abord, pour pouvoir prétendre à l’achat de leur logement, les candidats emprunteurs sont tenus de respecter un seuil maximal d’endettement de 35% imposé par les banques.
Au regard de la croissance des prix des immeubles sur les 20 dernières années, ce seuil est aujourd’hui difficilement tenable pour les primo-accédants qui ne bénéficient pas d’un apport personnel conséquent. En conséquence, et sur le seul critère du taux d’endettement, près d’un prêt sur deux sont refusés par les banques.
Faut-il relever le taux d’endettement, la question mérite d’être posée mais ce relèvement ne résoudra pas à lui la crise structurelle du logement. Emprunté plus et plus longtemps ne fera que alimenter un effet haussier dans les conséquences sont tangible : l’accès à la propriété immobilière est aujourd’hui un rêve de plus en plus inaccessible sauf à disposer d’un capital en fond propres conséquent.
Pour trancher sur ce sujet, le Haut Conseil à la stabilité financière se réunira, mais si d’aventure il acté de cette hausse du taux d’endettement, il ne ferait que déporter pour un temps la principale conséquence du verrouillage du marché immobilier à sa savoir des prix de vente surévalués par rapport à la réalité du marché.
Au-delà du taux d’endettement, le parcours à l’accès au crédit immobilier s’assimile à un parcours du combattant car il faut intégrer dans la réflexion la fiscalité immobilière et le poids qu’elle fera peser dans les années à venir pour les propriétaires. S'ajoutent également les réglementations en matières environnementales qui pourront induire de lourds travaux de rénovation qui viendront obérer un peu plus le budget des ménages.
La publication mensuelle du taux d’usure couplée au relèvement du taux d’endettement – et demain de la durée d’emprunt ? – ne sont que des cautères sur une jambe de bois. Ils n’auront d’effet qu’un temps limité pour intégrer aux forceps une catégorie résiduelle de primo-accédant dans le parc privé.
Seule une baisse des prix à laquelle s’ajoute un retour à meilleure fortune sur les conditions d’accès au crédit pourraient relancer le marché des transactions.
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